Des défauts de caractères aux profils complexes de personnalité : Quand relationner normalement devient impossible (1)

Publié le

3 sept. 2025

par Mathilde Carrée


caractère, défaut, manipulation, égocentrisme, orgueil, personnalité

Nos défauts résultent de nos blessures émotionnelles 

Savez-vous qu’il existerait 197 défauts humains identifiés ? De façon plus ou moins marqués, nous possédons tous des défauts de caractère. Et s’il est vrai que ces défauts nous humanisent et que nous avons les qualités de nos défauts et les défauts de nos qualités, pour certaines personnes, les défauts entravent considérablement le bien vivre ensemble. Le problème, c’est quand les défauts deviennent pathologiques au point d’en devenir toxique pour soi ou pour les autres. En psychologie, on les appelle des névroses de caractères : lunatique, taciturne, individualiste, prétentieux, rancunier, sans gêne, susceptible, condescendant, vaniteux… Ils sont le résultat de nos blessures et indiquent quels moyens, enfant, nous avons trouvés pour contourner des situations stressantes. Lorsque les défauts s’accumulent et s’articulent entre eux au point d’en arriver à former des personnalités complexes, c’est que l’enfant n’a pas trouvé d’autres moyens de survie pour faire face à des situations traumatisantes récurrentes.

Jusqu’à quel point est-il juste de supporter les défauts de caractère des autres ?

Généralement peu perceptibles de prime abord, les défauts se révèlent au fur et à mesure que l’on avance dans les interactions et les échanges d’une relation. De fortes déceptions et de grandes souffrances peuvent advenir lorsqu’il s’avère que les défauts prennent trop de place et que la personne ne parvient pas à prendre conscience de ses travers. Idéalement chacun consent respectivement, à l’égard de l’autre, à une certaine souplesse afin de composer avec les défauts, puisque nous savons que personne n’est parfait. Après tout, l’amour, cela revient à accepter l’autre tel qu’il est sans vouloir le changer. Mais il arrive parfois que les défauts d’autrui deviennent trop contraignants et même préjudiciables, si bien que faire avec, c’est se mettre soi-même en danger. Alors que faire ? Poser des limites, s’affirmer, négocier, demander, se justifier, supplier ! C’est sûr que quand on en arrive là, c’est que le profil à qui l’on à faire, est de toute évidence un profil complexe, pour ne pas dire toxique. Alors, parfois, la seule alternative est de prendre ses distances dès que possible. Mais heureusement, tous les profils complexes ne sont pas aussi invivables les uns que les autres et puis, c’est aussi une question de degré. Quoi qu’il en soit, si la personne concernée n’a pas la capacité de poser un regard un tant soit peu objectif sur ses défauts, il n’y aura pas de changements probants. D’une façon générale, il n’est pas très bon de s’habituer à compenser si l’autre personne refuse de réfléchir à ses comportements.  

Qu’est-ce qu’un profil complexe ?

Loin de constituer des exceptions, les profils complexes sont bien plus courants qu’on ne le présuppose. Ils surgissent au sein des dynamiques familiales, des amitiés, des relations conjugales et bien sûr dans la vie sociale et professionnelle. Pour prévenir de leurs effets délétères, il est utile de les identifier le plus précocement possible, avant de se retrouver coincé dans une relation où trop de choses ont été engagées. En posant des mots précis, on comprend déjà mieux ce à quoi l’on est confronté. Qu’il s’agisse de troubles narcissiques, de la personnalité évitante, désorganisée, égocentrique ou encore possessive, ces profils rendent souvent la vie impossible à ceux qui vivent avec eux au quotidien.

On ne parle pas de simples écarts de caractère mais de véritables dynamiques pathogènes qui nuisent considérablement à la stabilité relationnelle et blessent le cœur et l’âme de ceux qui en font les frais. Prenons l’exemple d’une famille en apparence ordinaire. L’un de ses membres s’affiche comme une personne bienveillante mais derrière cette bienveillance affichée se cache une personnalité fourbe et calculatrice. Par sa duplicité, elle peut instaurer une atmosphère de suspicion et de division qui affecte et fragilise la totalité des autres membres de la famille. Les profils dits toxiques, ont tous plus ou moins tendance, à instaurer la zizanie, à semer le trouble, à saper l’estime de soi de leur entourage et à manipuler subtilement pour obtenir des avantages sur les autres.

Il n’est pas toujours possible de s’écarter des personnes en question sans risque d’isolement, cependant il est possible d’apprendre à ne pas se retrouver captif d’interactions destructrices. S’exercer à les reconnaître est donc indispensable, surtout si par nos propres blessures infantiles, nous avons tendance à les attirer dans notre vie.

A la découverte de 40 profils de personnalité dits « complexes » 

Les dénominations ci-dessous sont utilisés uniquement à des fins descriptives afin de mieux comprendre de quoi il est question. Il ne s’agit pas de profils psychiatriques mais d’un exposé de traits de caractères dominants qui constituent différents profils que nous pouvons, un jour ou l’autre, être amené à côtoyer. Il va sans dire que certains profils sont beaucoup moins à risque que d’autres. D’ailleurs, il me semble approprié de reconnaître qu’il nous arrive tous d’avoir des comportements préjudiciables et de manifester de temps à autres notre mauvais caractère. Cela ne fait pas nécessairement de nous un profil complexe. Ne soyez donc pas surpris de vous reconnaître un peu dans plusieurs de ces profils. En revanche, à partir du moment où les traits de caractères négatifs de la personne deviennent compulsifs ou/et chroniques, il n’est plus question d’un simple défaut mais potentiellement, d’un profil de caractère complexe. Attention danger.


  • La personnalité narcissique non perverse : A cause d’une énorme carence affective, elle recherche les valorisations sans parvenir à se trouver contentée. Se percevant comme plus importante que les autres, elle remmène les conversations à elle. De toute manière, les autres ne l’intéresse pas. Elle est suffisante, arrogante et vaniteuse et se sent flouée si elle n’est pas au centre de l’attention. Afin de préserver une image idéalisée d’elle-même, elle n’hésite pas à enjoliver la réalité et s’il le faut, à mentir.


  • Le narcissique manipulateur : Appelé aussi narcissisme grandiose, ce profil a un besoin obsessionnel de reconnaissance et d’admiration. Il flatte, intimide, rentre dans la peau de faux personnages créés de toutes pièces, sème le trouble, fait illusion… Il utilise les failles des gens pour semer la confusion et prendre le lead. Il s’arrange pour que son interlocuteur reste dépendant de lui, il en a besoin pour être en représentation. N’ayant pas d’empathie, il ne peut pas aimer, seulement convoiter.


  • Le contrôlant narcissique : Bien qu’il se présente comme quelqu’un de responsable, il compense une insécurité profonde par une façade de contrôle et d’assurance feinte. Il cible et sélectionne les personnes exploitables en fonction de leur empathie et de leur manque de confiance en soi. Son but est de se mettre en valeur aux dépends de ceux qui lui font confiance. Il peut aller jusqu’à annihiler chez autrui toute forme d’initiative et toute expression d’individualité pour continuer d’imposer sa loi. A son contact, on se sent privé de sa liberté personnelle.


  • Le manipulateur séducteur : Avec lui, on se sent à la fois attiré et menacé mais son aura fait que l’on se sent flatté d’avoir réussi à obtenir son attention. Il utilise notre fierté mal placée pour nous endormir et assoir son ascendance. Il a besoin de savoir qu’il plait et est prêt à beaucoup de ruses pour faire chavirer les cœurs. L’amour ne l’intéresse pas vraiment, ce qui l’intéresse c’est la prédation. Il s’amuse à conquérir et s’il le faut, il sait parfaitement endosser le masque du gentleman pour arriver à ses fins.    


  • Le dominateur charismatique : Son charisme souvent irrésistible agit comme un aimant. Il captive par son aisance et impressionne tout en exerçant une emprise sur l’entourage. Il sait s’imposer et fasciner en neutralisant le jugement des autres. Prenant l’ascendance grâce à son énergie « sûr de lui », il arrive à diriger sans résistance. Il utilise l’expressivité émotionnelle pour faire une première bonne impression sur son auditoire. Une fois la confiance établie, il use de son autorité pour dominer.


  • L’opportuniste : Il est capable de prendre des airs de bienfaiteurs pour faire illusion afin d’écarter les soupçons. Mais en réalité, c’est un égoïste qui veut prendre et obtenir bien plus que les autres. C’est sa façon à lui de se prouver sa valeur. Il est toujours dans les bons coups et sait égoïstement tirer le drap vers lui sans états d’âmes pour autrui. Il passe d’une relation à l’autre en fonction de ce qu’il peut en retirer. Il a la fâcheuse tendance à flatter la personne dont il souhaite exploiter les avantages, puis à s’en détourner lorsqu’il estime qu’elle n’a plus rien à lui apporter.


  • L’autoritaire tyrannique : Il a besoin d’instrumentaliser les autres pour maintenir une image de toute puissance. Il ne se contente pas de dominer ; son besoin d’imposer la contrainte pour assoir son pouvoir le rend injuste et parfois impitoyable. Il ne sert à rien d’essayer de le raisonner ou de négocier puisqu’il n’a que faire de la justesse. C’est uniquement dans l’imposition d’une autorité oppressive qu’il se sent important et respectable.


  • Le passif agressif : Perçu comme une personne difficile à cerner et ayant très peur de l’affrontement, il utilise des stratégies indirectes et perfides pour manifester son hostilité et ses ressentiments. Son agressivité est dissimulée derrière des sous-entendus, des sarcasmes, de la procrastination, un manque de coopération, des silences, des retards… Mine de rien, il contrôle son environnement en poussant les autres à l’exaspération et à la confusion en adoptant des comportements contraires à ce qu’il dit.


  • Le compétiteur dominateur : Il conçoit chaque interaction comme une arène de confrontation. Il ne rate pas une occasion de démontrer sa soi-disant supériorité. Il est obsédé de performance car c’est par elle qu’il tente de démontrer qu’il est le meilleur. Il est incapable de concevoir la collaboration comme quelque chose d’enrichissant. Pour lui, le succès n’a de valeur que s’il est individuel et d’ailleurs, il croit que l’accomplissement est la seule façon de mesurer la valeur d’une personne. Il veut être le leader pour imposer sa supériorité de façon continue. Les succès des autres sont perçus comme une menace.


  • L’orgueilleux : A la différence du narcissique qui se croit plus important que les autres, l’orgueilleux, lui, se croit supérieur. Il est dans une incapacité absolue de se remettre en question. Cela découle d’une angoisse profonde liée à son sentiment refoulé d’indignité. Son orgueil masque un grand complexe d’infériorité et un manque d’amour-propre. Son masque psychologique est parfaitement construit pour répondre à son besoin viscéral d’être approuvé. Son bien-être dépend totalement du regard des autres. Autant dire qu’il refuse toute critique.


  • L’harceleur : Il se caractérise par un acharnement et une détermination inébranlable à exercer son influence sur autrui, soit pour obtenir ce qu’il désire, soit pour blesser et intimider sa cible afin d’éprouver son sentiment de supériorité. Il exploite divers stratagèmes, alternant hostilités, manipulations, chantage et intimidations, il est extrêmement intrusif. Ne portant aucune considération aux besoins et aux émotions d’autrui, et minimisant l’impact de ses actions, les personnes ciblées éprouvent à son contact, un grand stress et un sentiment de persécution. Il vise principalement à annihiler l’estime de soi.


  • Le manipulateur émotionnel : Il sait parfaitement exploiter les émotions d’autrui pour obtenir de la compassion. Plutôt que de chercher à plaire, il construit une relation fondée sur la culpabilisation et le besoin de validation. C’est un expert dans l’art d’exploiter les vulnérabilités émotionnelles de ses interlocuteurs. Il est doué pour les amener à se sentir responsables de ses propres émotions négatives insinuant que la responsabilité de son bien-être repose sur eux.


  • Le victimaire manipulateur : Il considère que ses difficultés sont systématiquement plus graves que celles des autres et cherche à éveiller la pitié. Ainsi faisant, il se dédouane de ses responsabilités, ce qui lui apporte l’avantage de faire l’économie de toute remise en question personnelle. Il peut aller jusqu’à accuser les autres de ses échecs. Sous ses airs de fragiles, mine de rien, il prend le contrôle sur autrui en abusant de la gentillesse des personnes compatissantes.


  • Le destructeur d’ambiance : Il n’est pas motivé par la réussite personnelle mais par un désir malsain de maintenir un environnement instable. Il se plait à diviser, à semer le chaos et à saper le moral des personnes qui se détendent, utilisant la négativité comme outil de contrôle. Il pousse subtilement son entourage à l’affrontement en semant de la confusion. Il n’a pas besoin de gagner une compétition puisqu’il se satisfait de voir les autres perdre leur bonne humeur. La jalousie est son leitmotiv, ayant lui-même perdu sa joie de vivre.


  • Le poseur d’emprise : Sous couvert d’inquiétudes ou de préoccupations bienveillantes, il transforme la vie de sa cible en enfer. Insidieusement, à force de tactiques, d’intimidations et d’infantilisations, il la rend prisonnière d’une obligeance excessive. Il utilise la méthode du décervelage qui consiste à altérer la faculté de jugement et de discernement de la personne. En fait, il ne supporte pas qu’elle puisse avoir une existence propre en dehors de lui et surtout qu’elle puisse s’accomplir et s’épanouir par elle-même. Alors il exerce son ascendance dans le but de la rendre dépendante.


  • Le persécuteur autoritaire : Particulièrement arrogant, il éprouve un besoin irrépressible d’imposer sa volonté et ses idées. Pour ce faire, il n’hésite pas à user de moyens coercitifs et enjôleurs, sans égards pour le bien-être des autres. Convaincu d’être dans son bon droit et certain de détenir la vérité vraie, il est quasiment impossible à résonner. Il est tenace et rejette toute contradiction. Il n’a pas conscience que ses blessures infantiles l’amènent à regarder le monde avec des filtres. Il se croit souvent investi d’une mission. Avec lui, l’asymétrie relationnelle est systématique tant il est écrasant.


  • Le borderline colérique : La personne éprouve des difficultés à contrôler sa colère, elles s’emportent de façon injustifiée et excessive. Son humeur instable l’amène à démarrer au quart de tout sans raisons apparentes. Un sentiment de persécution peut apparaître, ainsi que l’impression d’être négligé ou abandonné pour un simple détail. La colère est souvent inappropriée et devient agressive voire destructrice. Le borderline émotionnel à tendance à sur idéaliser les personnes qu’il connait peu, ce qui le conduit à ressentir un fort sentiment de trahison lorsqu’il réalise qu’elles ne correspondent pas à ce qu’il avait projeté.


  • Le paranoïaque hostile : Sa méfiance excessive et irraisonnée envers son partenaire l’amène à prendre du détachement et à se protéger de dangers qui n’existent que dans son esprit. D’ailleurs, à force de s’attendre à voir arriver ce qu’il craint, il finit par se l’attirer. Il accuse sans fondements et accorde peu de véracité aux preuves et arguments contraires à ses certitudes. Son amour-propre est si faible qu’il ne parvient pas à se percevoir comme quelqu’un que l’on peut choisir et aimer.  A force de voir le mal là où il n’est pas, il finit par valider sa croyance qu’il ne peut se fier à quiconque faisant fuir même les personnes les plus sincères.


  • Le rancunier : Il dit qu’il pardonne, mais dans les faits il n’en est rien. Il ne veut surtout pas se départir de son ressentiment qui finit par se transformer en animosité. De fait, il est attaché, bien plus qu’il ne veut l’admettre, à sa posture de victime. Celle-ci lui sert de marchandage pour punir la personne qui l’a offensée. Sa souffrance devient un passe-droit pour faire de l’autre personne son souffre-douleur. Il vit dans le passé sans réaliser que présentement, il a tout ce qu’il faut pour aller bien.  


  • Le mégalomane : En raison d’un attachement insécure dans l’enfance, il compense son vide intérieur par une perception exagérée de son importance. Il souffre d’un complexe de supériorité qui n’est autre qu’un mécanisme de défense qui lui permet d’oublier la douleur éprouvée lorsque son(ses) parent ne l’a pas reconnu dans son êtreté. Il ne s’est pas senti digne d’intérêt et tente de ne plus jamais revivre cette douleur en amplifiant la perception qu’il se fait de lui-même. Il se vante, il s’écoute parler, il dénigre les autres, il ne les complimente pas car il ne faudrait pas que les autres se prennent pour son égal.

Proposition d’élixirs pour ceux qui veulent assouplir leur personnalité :

Que vous vous reconnaissiez un peu, beaucoup ou pas du tout dans ces descriptifs, il vous tient peut-être à cœur de vous libérez de vos défauts et de vous améliorer. Il est possible de commencer à lâcher-prise avec les aspects de votre personnalité qui vous encombrent. Les élixirs peuvent vous y aider. Ils n’effectueront pas le travail à votre place mais vous ressentirez rapidement leur influence positive. Tel de l’eau informée, ils apportent à votre corps énergétique des informations vertueuses qui contribuent à dissiper les peurs engrammées et les impulsions destructrices. En consultation, vous pouvez obtenir des suggestions d’élixirs qui ciblent davantage les caractéristiques inhérentes à votre profil de caractère, cependant, ces 3 élixirs constituent déjà une valeur sûre.

- Elixirs d’Epicéa (catégorie des élixirs floraux contemporains) : Vous manquez de sensibilité et de compassion ? Cet élixir apporte cordialité et droiture tout en évitant la dureté et la rigidité. Il est recommandé à ceux qui sont rigoureux, froids, austères, à la recherche d'un idéal de perfection mais qui refusent de se remettre en question et qui ne recherchent pas suffisamment les compromis.

- Elixir de Vigne (catégorie des fleurs de Bach) : Pour ceux qui ne supportent pas la contradiction, qui ont tendance à s’imposer en criant et qui usent de la force à cause d’un manque de tolérance. Il devient possible de se libérer du besoin de domination, de la tyrannie, de l’égoïsme, voire des tendances au sadisme. Autoritaire, parfois despote, la personne se rendra compte qu’elle reçoit plus d’amour en se libérant des conceptions étroites dans lesquelles elle s’est enfermée et deviendra plus souple avec son entourage.

- Elixir de Notro – l’Arbre de feu du chili (catégorie des élixirs Andins Sylphos) : Un élixir qui aide à prendre conscience et à transmuter les énergies de bas instincts comme la haine, l’agressivité ou l’ironie en énergie de respect mutuel. Il aidera ceux qui n’arrivent pas à contrôler l’excès d’énergie négative qui entraine des angoisses, des dépressions et de grande fatigue, ils pourront peu à peu baisser la garde.

Partie 2 : Découvrez 20 autres profils complexes ainsi que des idées d’élixirs qui aident à se renforcer et à ses protéger face à ces personnalités